Le projet scénographique qui accompagne cette 69e édition de Jeune Création fait face à deux problématiques. Tout d’abord, la nature du lieu, puisqu’il s’agit d’intervenir sur un ancien site industriel aux portes de Paris. Les espaces investis par la Fondation Fiminco possèdent en effet une identité extrêmement forte. Les murs de brique décrépis, les peintures écaillées, dénudés et apparents, font de cette ancienne usine une sorte de ruine architecturale bien éloignée des standards « White cube » d’aujourd’hui. Ensuite, l’articulation des trois volumes dédiés aux artistes participe de la complexité du projet. Répartis sur trois niveaux, avec des hauteurs de plafond très variables (plus de 10 m de hauteur pour le premier), ces volumes possèdent chacun des caractéristiques propres avec lesquelles il faut composer : des colonnes de béton massives dans un espace pourtant très ouvert, une aire longiligne qui pose inévitablement la question du parcours, puis une enceinte plus étriquée que l’on pourrait comparer à une boîte.
La présente scénographie consiste ainsi à s’appuyer sur le caractère hétérogène du site – au niveau de l’agencement de ses espaces, mais aussi au niveau de sa particularité architecturale – afin de restituer un parcours lisible et cohérent. Il s’est donc agi de suggérer une forme de continuité en proposant un système de module que l’on retrouve dans les trois espaces. Étant donné la forte identité du bâtiment, ces modules, qui tiennent lieu de cimaises, sont pensés de manière à apporter une certaine légèreté aux espaces et au parcours.
Code
JCR2
Lieu
Romainville, Fr
Typologie(s)
Scénographie,
Échelle
M
Maîtrise d'ouvrage
Association
Matériaux
Bois, Plâtre,
Mission
Complète,
Année
2020
Le projet scénographique qui accompagne cette 69e édition de Jeune Création fait face à deux problématiques. Tout d’abord, la nature du lieu, puisqu’il s’agit d’intervenir sur un ancien site industriel aux portes de Paris. Les espaces investis par la Fondation Fiminco possèdent en effet une identité extrêmement forte. Les murs de brique décrépis, les peintures écaillées, dénudés et apparents, font de cette ancienne usine une sorte de ruine architecturale bien éloignée des standards « White cube » d’aujourd’hui. Ensuite, l’articulation des trois volumes dédiés aux artistes participe de la complexité du projet. Répartis sur trois niveaux, avec des hauteurs de plafond très variables (plus de 10 m de hauteur pour le premier), ces volumes possèdent chacun des caractéristiques propres avec lesquelles il faut composer : des colonnes de béton massives dans un espace pourtant très ouvert, une aire longiligne qui pose inévitablement la question du parcours, puis une enceinte plus étriquée que l’on pourrait comparer à une boîte.
La présente scénographie consiste ainsi à s’appuyer sur le caractère hétérogène du site – au niveau de l’agencement de ses espaces, mais aussi au niveau de sa particularité architecturale – afin de restituer un parcours lisible et cohérent. Il s’est donc agi de suggérer une forme de continuité en proposant un système de module que l’on retrouve dans les trois espaces. Étant donné la forte identité du bâtiment, ces modules, qui tiennent lieu de cimaises, sont pensés de manière à apporter une certaine légèreté aux espaces et au parcours.