68e édition de « Jeune Création » 049

Code

JCR1

Lieu

Paris, Fr

Typologie(s)

Scénographie,

Échelle

M

Maîtrise d'ouvrage

Association

Matériaux

Bois,

Mission

Complète,

Année

2018

Ce pro­jet scé­no­gra­phique a repré­sen­té un double chal­lenge à nos yeux. Le pre­mier a été de trou­ver une réponse adap­tée à la pré­sen­ta­tion d’œuvres dans cette gale­rie au style XIXe siècle très mar­qué, et de ques­tion­ner la (re/de)contextualisation d’œuvres qui se veulent réso­lu­ment contem­po­raine. Le second a consis­té à faire une pro­po­si­tion scé­no­gra­phique en né connais­sant pas les artistes sélec­tion­nés et leurs œuvres. Pour cela il nous a fal­lu répondre avec un pro­jet avec un concept clair qui offrait une adap­ta­bi­li­té en termes d’usages et de confi­gu­ra­tions.

Le contexte de la gale­rie du Palais des Études des Beaux-Arts de Paris, avec sa monu­men­ta­li­té clas­sique assu­mée, nous a obli­gé à jouer avec la théâ­tra­li­té et la forte pré­sence de la trame au sol du lieu. Vouloir effa­cer ce lieu pour y expo­ser 38 artistes contem­po­rains aurait été une cause per­due. Pour cela nous avons choi­si de ren­for­cer cette théâ­tra­li­té et son décou­page en frag­men­tant les sup­ports d’exposition (‘white cube’), les assu­mant comme un décor de film après le tour­nage, et en assu­mant la face cachée de la scé­no­gra­phie (la face ‘behind the scene’). La frag­men­ta­tion des cimaises a été étu­diée dans le res­pect scru­pu­leux de la trame du sol très pré­sente dans ce lieu, et dans un sou­ci de clar­té construc­tive opti­mi­sée qui nous a per­mis de pro­po­ser des hau­teurs de cimaises adap­tées aux œuvres avec un détail d’assemblage unique. Cet aspect construc­tif nous a sem­blé impor­tant car il per­met d’ouvrir un dia­logue archi­tec­tu­ral inté­gré entre notre pro­po­si­tion scé­no­gra­phique et l’architecture du Palais des Etudes des Beaux-Arts.

Code

JCR1

Lieu

Paris, Fr

Typologie(s)

Scénographie,

Échelle

M

Maîtrise d'ouvrage

Association

Matériaux

Bois,

Mission

Complète,

Année

2018

Ce pro­jet scé­no­gra­phique a repré­sen­té un double chal­lenge à nos yeux. Le pre­mier a été de trou­ver une réponse adap­tée à la pré­sen­ta­tion d’œuvres dans cette gale­rie au style XIXe siècle très mar­qué, et de ques­tion­ner la (re/de)contextualisation d’œuvres qui se veulent réso­lu­ment contem­po­raine. Le second a consis­té à faire une pro­po­si­tion scé­no­gra­phique en né connais­sant pas les artistes sélec­tion­nés et leurs œuvres. Pour cela il nous a fal­lu répondre avec un pro­jet avec un concept clair qui offrait une adap­ta­bi­li­té en termes d’usages et de confi­gu­ra­tions.

Le contexte de la gale­rie du Palais des Études des Beaux-Arts de Paris, avec sa monu­men­ta­li­té clas­sique assu­mée, nous a obli­gé à jouer avec la théâ­tra­li­té et la forte pré­sence de la trame au sol du lieu. Vouloir effa­cer ce lieu pour y expo­ser 38 artistes contem­po­rains aurait été une cause per­due. Pour cela nous avons choi­si de ren­for­cer cette théâ­tra­li­té et son décou­page en frag­men­tant les sup­ports d’exposition (‘white cube’), les assu­mant comme un décor de film après le tour­nage, et en assu­mant la face cachée de la scé­no­gra­phie (la face ‘behind the scene’). La frag­men­ta­tion des cimaises a été étu­diée dans le res­pect scru­pu­leux de la trame du sol très pré­sente dans ce lieu, et dans un sou­ci de clar­té construc­tive opti­mi­sée qui nous a per­mis de pro­po­ser des hau­teurs de cimaises adap­tées aux œuvres avec un détail d’assemblage unique. Cet aspect construc­tif nous a sem­blé impor­tant car il per­met d’ouvrir un dia­logue archi­tec­tu­ral inté­gré entre notre pro­po­si­tion scé­no­gra­phique et l’architecture du Palais des Etudes des Beaux-Arts.

Continuous Path 046

Code

CCA

Lieu

Kitakyushu, Jp

Typologie(s)

Installation,

Échelle

XS

Maîtrise d'ouvrage

Fondation

Matériaux

Bois, Textile,

Mission

Complète,

Année

2018

As archi­tects we are inter­es­ted in construc­ting frames that allows a new per­cep­tion of the exis­ting space. Visitor’s expe­rience depends on his own deam­bu­la­tion and rela­tion to time confu­sion.

‘Continuous path’ asks the pos­si­bi­lil­ty of redis­co­ve­ring the gale­ry space.

A two walls cor­ri­dor fills the gale­ry space, crea­ting a situa­tion of inter­io­ri­ty and exte­rio­ri­ty inside the space. Initial space gets blur­rier and more dia­pha­nous in terms of mate­ria­li­ty and rela­tion to time. It encou­rages visi­tors to walk eve­ry cor­ners accor­ding to his own curio­si­ty.

The fee­ling of time lin­gers on when wal­king around, like it would do in an ambu­la­to­rium. The posi­tion of the visi­tor in space and time gets ques­tio­ned when the visi­tor dis­co­vers a cor­ner room where a live image of the cor­ri­dor is pro­jec­ted.
A time-delay allows him to watch him­self deam­bu­la­ting.

‘The com­plexi­ty comes with the people’
Dan Graham

‘Architecture is not about space but about time’
Vito Acconci

Code

CCA

Lieu

Kitakyushu, Jp

Typologie(s)

Installation,

Échelle

XS

Maîtrise d'ouvrage

Fondation

Matériaux

Bois, Textile,

Mission

Complète,

Année

2018

As archi­tects we are inter­es­ted in construc­ting frames that allows a new per­cep­tion of the exis­ting space. Visitor’s expe­rience depends on his own deam­bu­la­tion and rela­tion to time confu­sion.

‘Continuous path’ asks the pos­si­bi­lil­ty of redis­co­ve­ring the gale­ry space.

A two walls cor­ri­dor fills the gale­ry space, crea­ting a situa­tion of inter­io­ri­ty and exte­rio­ri­ty inside the space. Initial space gets blur­rier and more dia­pha­nous in terms of mate­ria­li­ty and rela­tion to time. It encou­rages visi­tors to walk eve­ry cor­ners accor­ding to his own curio­si­ty.

The fee­ling of time lin­gers on when wal­king around, like it would do in an ambu­la­to­rium. The posi­tion of the visi­tor in space and time gets ques­tio­ned when the visi­tor dis­co­vers a cor­ner room where a live image of the cor­ri­dor is pro­jec­ted.
A time-delay allows him to watch him­self deam­bu­la­ting.

‘The com­plexi­ty comes with the people’
Dan Graham

‘Architecture is not about space but about time’
Vito Acconci

Le Frigo 021

Code

DBI

Lieu

Paris, Fr

Typologie(s)

Commerce, Bureau,

Échelle

XS

Maîtrise d'ouvrage

Société privée

Matériaux

Béton, Métal, Brique de verre,

Mission

Complète,

Année

2016

Ce pro­jet est le résul­tat d’un ques­tion­ne­ment autour de l’identité d’une jeune socié­té gran­dis­sante de dis­tri­bu­tion de bières arti­sa­nales sou­hai­tant démé­na­ger ses locaux tout en offrant à ses clients un lieu de dégus­ta­tion. Le pro­jet a consi­dé­ré des zones d’activités dis­tinctes qui mettent en avant les outils carac­té­ris­tiques au bon fonc­tion­ne­ment de la mai­son : les fri­gos et les tables de dégus­ta­tion (et de tra­vail). L’identité spa­tiale s’est for­mu­lée autour de ces deux élé­ments jusqu’à fina­le­ment don­ner son nom au lieu.

Code

DBI

Lieu

Paris, Fr

Typologie(s)

Commerce, Bureau,

Échelle

XS

Maîtrise d'ouvrage

Société privée

Matériaux

Béton, Métal, Brique de verre,

Mission

Complète,

Année

2016

Ce pro­jet est le résul­tat d’un ques­tion­ne­ment autour de l’identité d’une jeune socié­té gran­dis­sante de dis­tri­bu­tion de bières arti­sa­nales sou­hai­tant démé­na­ger ses locaux tout en offrant à ses clients un lieu de dégus­ta­tion. Le pro­jet a consi­dé­ré des zones d’activités dis­tinctes qui mettent en avant les outils carac­té­ris­tiques au bon fonc­tion­ne­ment de la mai­son : les fri­gos et les tables de dégus­ta­tion (et de tra­vail). L’identité spa­tiale s’est for­mu­lée autour de ces deux élé­ments jusqu’à fina­le­ment don­ner son nom au lieu.

L’Atalante 006

Code

ATA

Lieu

Paris, Fr

Typologie(s)

Bar, Restaurant,

Échelle

M

Maîtrise d'ouvrage

Société privée

Matériaux

Métal, Béton, Plâtre, Médium,

Mission

Complète,

Année

2017

L’ Atalante est l’histoire du sui­vi d’une équipe de jeunes entre­pre­neurs amou­reux de la bière qui ont déci­dé de s’installer sur les bords du canal de l’Ourcq, et de l’accompagnement de leur pro­jet depuis ses débuts, avec les hauts et les bas d’un pro­jet qui a chan­gé de forme et de bud­get plu­sieurs fois avant de prendre sa forme défi­ni­tive. Le résul­tat est un grand comp­toir fai­sant face au canal sur 15m linéaire, paral­lèle à une façade lar­ge­ment ouvrable lors des beaux jours pour offrir une mise en scène à la dégus­ta­tion de bières arti­sa­nales digne des guin­guettes du début du siècle der­nier.

Code

ATA

Lieu

Paris, Fr

Typologie(s)

Bar, Restaurant,

Échelle

M

Maîtrise d'ouvrage

Société privée

Matériaux

Métal, Béton, Plâtre, Médium,

Mission

Complète,

Année

2017

L’ Atalante est l’histoire du sui­vi d’une équipe de jeunes entre­pre­neurs amou­reux de la bière qui ont déci­dé de s’installer sur les bords du canal de l’Ourcq, et de l’accompagnement de leur pro­jet depuis ses débuts, avec les hauts et les bas d’un pro­jet qui a chan­gé de forme et de bud­get plu­sieurs fois avant de prendre sa forme défi­ni­tive. Le résul­tat est un grand comp­toir fai­sant face au canal sur 15m linéaire, paral­lèle à une façade lar­ge­ment ouvrable lors des beaux jours pour offrir une mise en scène à la dégus­ta­tion de bières arti­sa­nales digne des guin­guettes du début du siècle der­nier.

Do you speak PyeongChang ? 032

Code

LAU

Lieu

Lausanne, Ch

Typologie(s)

Scénographie,

Échelle

M

Maîtrise d'ouvrage

Fondation

Matériaux

Bois, Papier,

Mission

Complète,

Année

2018

Lauréat du concours de scé­no­gra­phie de expo­si­tion « Passions Connected » en Décembre 2016, la pro­po­si­tion de Bunker-Palace repose avant tout sur un savant mélange entre tra­di­tion et moder­ni­té Coréenne en y insé­rant une sélec­tion de pro­duc­tion d’oeuvres et d’installations artis­tiques contem­po­raines. Une grande par­tie de la scé­no­gra­phie reprend notam­ment des prin­cipe de tra­mage du bois tra­di­tion­nel ou le prin­cipe du dra­peau ver­ti­cal en signa­lé­tique. L’utilisation de la pro­jec­tion pour une grande part du conte­nu de expo­si­tion et la créa­tion d’une visite « connec­tée » pour le visi­teur donnent à per­ce­voir au visi­teur l’aspect à la pointe du hi-tech de la Corée du Sud.

Collaborateurs :
KAA (mul­ti­me­dia)
CL Design (gra­phisme)

Code

LAU

Lieu

Lausanne, Ch

Typologie(s)

Scénographie,

Échelle

M

Maîtrise d'ouvrage

Fondation

Matériaux

Bois, Papier,

Mission

Complète,

Année

2018

Lauréat du concours de scé­no­gra­phie de expo­si­tion « Passions Connected » en Décembre 2016, la pro­po­si­tion de Bunker-Palace repose avant tout sur un savant mélange entre tra­di­tion et moder­ni­té Coréenne en y insé­rant une sélec­tion de pro­duc­tion d’oeuvres et d’installations artis­tiques contem­po­raines. Une grande par­tie de la scé­no­gra­phie reprend notam­ment des prin­cipe de tra­mage du bois tra­di­tion­nel ou le prin­cipe du dra­peau ver­ti­cal en signa­lé­tique. L’utilisation de la pro­jec­tion pour une grande part du conte­nu de expo­si­tion et la créa­tion d’une visite « connec­tée » pour le visi­teur donnent à per­ce­voir au visi­teur l’aspect à la pointe du hi-tech de la Corée du Sud.

Collaborateurs :
KAA (mul­ti­me­dia)
CL Design (gra­phisme)

Chambre Chronoscopique 005

Code

NIC

Lieu

Paris, Fr

Typologie(s)

Installation,

Échelle

S

Maîtrise d'ouvrage

Particulier

Matériaux

Carton, Textile, Papier,

Mission

Complète,

Année

2015

« la chambre chro­no­sco­pique »
Exposition du 4 février au 7 février 2016

Située dans une ruelle cachée et étroite, typi­que­ment pari­sienne, la gale­rie Nivert-Carzon a depuis plu­sieurs années déjà bien fait son nid dans le centre-ville. Architecturalement, ce lieu m’évoque un « cadre blanc » : sa façade imma­cu­lée, ses mou­lures très modernes, ses deux vitrines symé­triques et ondu­lées comme art déco, son entrée étroite mon­trant le che­min vers l’intérieur blanc…
En pous­sant la porte de la gale­rie, les artistes réflé­chissent sur la rela­tion entre leurs tra­vaux et le lieu de l’exposition. L’observation spa­tiale des artistes et leurs uni­vers créa­tifs propres font renaître à chaque fois la gale­rie sous une nou­velle forme, sous un aspect tou­jours dif­fé­rent, ouvrant éga­le­ment la porte à une pen­sée sur le lien entre la gale­rie et l’artiste, l’artiste et l’œuvre, l’œuvre et la gale­rie, la gale­rie et la ville… Mise en pers­pec­tive d’un lieu, mise en abîme de son pas­sé.

« Il né rede­vient jamais “neutre” comme le “White cube”, ni né retrouve son iden­ti­té pré­cé­dente, mais il reste tou­jours là prêt pour une nou­velle aven­ture, en atten­dant que le pro­chain artiste l’interprète, que la pro­chaine œuvre le carac­té­rise, qu’elle trans­forme. »
Lorenzo Benedetti, « Volume 1997 … aujourd’hui », SilvanaEditoriale, 2015

La gale­rie accueille­ra en son sein un nou­veau modèle de sa propre façade nous don­nant l’impression de tra­ver­ser ce cadre blanc géant et offrant aux pro­me­neurs l’occasion de contem­pler à nou­veau cer­taines des œuvres des pré­cé­dentes expo­si­tions de la gale­rie, telle une cap­ta­tion d’événements pas­sés asso­ciés au lieu, réap­pa­rais­sant sous la forme de chambres mémo­rielles.

Code

NIC

Lieu

Paris, Fr

Typologie(s)

Installation,

Échelle

S

Maîtrise d'ouvrage

Particulier

Matériaux

Carton, Textile, Papier,

Mission

Complète,

Année

2015

« la chambre chro­no­sco­pique »
Exposition du 4 février au 7 février 2016

Située dans une ruelle cachée et étroite, typi­que­ment pari­sienne, la gale­rie Nivert-Carzon a depuis plu­sieurs années déjà bien fait son nid dans le centre-ville. Architecturalement, ce lieu m’évoque un « cadre blanc » : sa façade imma­cu­lée, ses mou­lures très modernes, ses deux vitrines symé­triques et ondu­lées comme art déco, son entrée étroite mon­trant le che­min vers l’intérieur blanc…
En pous­sant la porte de la gale­rie, les artistes réflé­chissent sur la rela­tion entre leurs tra­vaux et le lieu de l’exposition. L’observation spa­tiale des artistes et leurs uni­vers créa­tifs propres font renaître à chaque fois la gale­rie sous une nou­velle forme, sous un aspect tou­jours dif­fé­rent, ouvrant éga­le­ment la porte à une pen­sée sur le lien entre la gale­rie et l’artiste, l’artiste et l’œuvre, l’œuvre et la gale­rie, la gale­rie et la ville… Mise en pers­pec­tive d’un lieu, mise en abîme de son pas­sé.

« Il né rede­vient jamais “neutre” comme le “White cube”, ni né retrouve son iden­ti­té pré­cé­dente, mais il reste tou­jours là prêt pour une nou­velle aven­ture, en atten­dant que le pro­chain artiste l’interprète, que la pro­chaine œuvre le carac­té­rise, qu’elle trans­forme. »
Lorenzo Benedetti, « Volume 1997 … aujourd’hui », SilvanaEditoriale, 2015

La gale­rie accueille­ra en son sein un nou­veau modèle de sa propre façade nous don­nant l’impression de tra­ver­ser ce cadre blanc géant et offrant aux pro­me­neurs l’occasion de contem­pler à nou­veau cer­taines des œuvres des pré­cé­dentes expo­si­tions de la gale­rie, telle une cap­ta­tion d’événements pas­sés asso­ciés au lieu, réap­pa­rais­sant sous la forme de chambres mémo­rielles.