Ce projet scénographique a représenté un double challenge à nos yeux. Le premier a été de trouver une réponse adaptée à la présentation d’œuvres dans cette galerie au style XIXe siècle très marqué, et de questionner la (re/de)contextualisation d’œuvres qui se veulent résolument contemporaine. Le second a consisté à faire une proposition scénographique en né connaissant pas les artistes sélectionnés et leurs œuvres. Pour cela il nous a fallu répondre avec un projet avec un concept clair qui offrait une adaptabilité en termes d’usages et de configurations.
Le contexte de la galerie du Palais des Études des Beaux-Arts de Paris, avec sa monumentalité classique assumée, nous a obligé à jouer avec la théâtralité et la forte présence de la trame au sol du lieu. Vouloir effacer ce lieu pour y exposer 38 artistes contemporains aurait été une cause perdue. Pour cela nous avons choisi de renforcer cette théâtralité et son découpage en fragmentant les supports d’exposition (‘white cube’), les assumant comme un décor de film après le tournage, et en assumant la face cachée de la scénographie (la face ‘behind the scene’). La fragmentation des cimaises a été étudiée dans le respect scrupuleux de la trame du sol très présente dans ce lieu, et dans un souci de clarté constructive optimisée qui nous a permis de proposer des hauteurs de cimaises adaptées aux œuvres avec un détail d’assemblage unique. Cet aspect constructif nous a semblé important car il permet d’ouvrir un dialogue architectural intégré entre notre proposition scénographique et l’architecture du Palais des Etudes des Beaux-Arts.
Code
JCR1
Lieu
Paris, Fr
Typologie(s)
Scénographie,
Échelle
M
Maîtrise d'ouvrage
Association
Matériaux
Bois,
Mission
Complète,
Année
2018
Ce projet scénographique a représenté un double challenge à nos yeux. Le premier a été de trouver une réponse adaptée à la présentation d’œuvres dans cette galerie au style XIXe siècle très marqué, et de questionner la (re/de)contextualisation d’œuvres qui se veulent résolument contemporaine. Le second a consisté à faire une proposition scénographique en né connaissant pas les artistes sélectionnés et leurs œuvres. Pour cela il nous a fallu répondre avec un projet avec un concept clair qui offrait une adaptabilité en termes d’usages et de configurations.
Le contexte de la galerie du Palais des Études des Beaux-Arts de Paris, avec sa monumentalité classique assumée, nous a obligé à jouer avec la théâtralité et la forte présence de la trame au sol du lieu. Vouloir effacer ce lieu pour y exposer 38 artistes contemporains aurait été une cause perdue. Pour cela nous avons choisi de renforcer cette théâtralité et son découpage en fragmentant les supports d’exposition (‘white cube’), les assumant comme un décor de film après le tournage, et en assumant la face cachée de la scénographie (la face ‘behind the scene’). La fragmentation des cimaises a été étudiée dans le respect scrupuleux de la trame du sol très présente dans ce lieu, et dans un souci de clarté constructive optimisée qui nous a permis de proposer des hauteurs de cimaises adaptées aux œuvres avec un détail d’assemblage unique. Cet aspect constructif nous a semblé important car il permet d’ouvrir un dialogue architectural intégré entre notre proposition scénographique et l’architecture du Palais des Etudes des Beaux-Arts.
Continuous Path 046
Code
CCA
Lieu
Kitakyushu, Jp
Typologie(s)
Installation,
Échelle
XS
Maîtrise d'ouvrage
Fondation
Matériaux
Bois, Textile,
Mission
Complète,
Année
2018
As architects we are interested in constructing frames that allows a new perception of the existing space. Visitor’s experience depends on his own deambulation and relation to time confusion.
‘Continuous path’ asks the possibililty of rediscovering the galery space.
A two walls corridor fills the galery space, creating a situation of interiority and exteriority inside the space. Initial space gets blurrier and more diaphanous in terms of materiality and relation to time. It encourages visitors to walk every corners according to his own curiosity.
The feeling of time lingers on when walking around, like it would do in an ambulatorium. The position of the visitor in space and time gets questioned when the visitor discovers a corner room where a live image of the corridor is projected.
A time-delay allows him to watch himself deambulating.
‘The complexity comes with the people’
Dan Graham
‘Architecture is not about space but about time’
Vito Acconci
Code
CCA
Lieu
Kitakyushu, Jp
Typologie(s)
Installation,
Échelle
XS
Maîtrise d'ouvrage
Fondation
Matériaux
Bois, Textile,
Mission
Complète,
Année
2018
As architects we are interested in constructing frames that allows a new perception of the existing space. Visitor’s experience depends on his own deambulation and relation to time confusion.
‘Continuous path’ asks the possibililty of rediscovering the galery space.
A two walls corridor fills the galery space, creating a situation of interiority and exteriority inside the space. Initial space gets blurrier and more diaphanous in terms of materiality and relation to time. It encourages visitors to walk every corners according to his own curiosity.
The feeling of time lingers on when walking around, like it would do in an ambulatorium. The position of the visitor in space and time gets questioned when the visitor discovers a corner room where a live image of the corridor is projected.
A time-delay allows him to watch himself deambulating.
‘The complexity comes with the people’
Dan Graham
‘Architecture is not about space but about time’
Vito Acconci
Le Frigo 021
Code
DBI
Lieu
Paris, Fr
Typologie(s)
Commerce, Bureau,
Échelle
XS
Maîtrise d'ouvrage
Société privée
Matériaux
Béton, Métal, Brique de verre,
Mission
Complète,
Année
2016
Ce projet est le résultat d’un questionnement autour de l’identité d’une jeune société grandissante de distribution de bières artisanales souhaitant déménager ses locaux tout en offrant à ses clients un lieu de dégustation. Le projet a considéré des zones d’activités distinctes qui mettent en avant les outils caractéristiques au bon fonctionnement de la maison : les frigos et les tables de dégustation (et de travail). L’identité spatiale s’est formulée autour de ces deux éléments jusqu’à finalement donner son nom au lieu.
Code
DBI
Lieu
Paris, Fr
Typologie(s)
Commerce, Bureau,
Échelle
XS
Maîtrise d'ouvrage
Société privée
Matériaux
Béton, Métal, Brique de verre,
Mission
Complète,
Année
2016
Ce projet est le résultat d’un questionnement autour de l’identité d’une jeune société grandissante de distribution de bières artisanales souhaitant déménager ses locaux tout en offrant à ses clients un lieu de dégustation. Le projet a considéré des zones d’activités distinctes qui mettent en avant les outils caractéristiques au bon fonctionnement de la maison : les frigos et les tables de dégustation (et de travail). L’identité spatiale s’est formulée autour de ces deux éléments jusqu’à finalement donner son nom au lieu.
L’Atalante 006
Code
ATA
Lieu
Paris, Fr
Typologie(s)
Bar, Restaurant,
Échelle
M
Maîtrise d'ouvrage
Société privée
Matériaux
Métal, Béton, Plâtre, Médium,
Mission
Complète,
Année
2017
L’ Atalante est l’histoire du suivi d’une équipe de jeunes entrepreneurs amoureux de la bière qui ont décidé de s’installer sur les bords du canal de l’Ourcq, et de l’accompagnement de leur projet depuis ses débuts, avec les hauts et les bas d’un projet qui a changé de forme et de budget plusieurs fois avant de prendre sa forme définitive. Le résultat est un grand comptoir faisant face au canal sur 15m linéaire, parallèle à une façade largement ouvrable lors des beaux jours pour offrir une mise en scène à la dégustation de bières artisanales digne des guinguettes du début du siècle dernier.
Code
ATA
Lieu
Paris, Fr
Typologie(s)
Bar, Restaurant,
Échelle
M
Maîtrise d'ouvrage
Société privée
Matériaux
Métal, Béton, Plâtre, Médium,
Mission
Complète,
Année
2017
L’ Atalante est l’histoire du suivi d’une équipe de jeunes entrepreneurs amoureux de la bière qui ont décidé de s’installer sur les bords du canal de l’Ourcq, et de l’accompagnement de leur projet depuis ses débuts, avec les hauts et les bas d’un projet qui a changé de forme et de budget plusieurs fois avant de prendre sa forme définitive. Le résultat est un grand comptoir faisant face au canal sur 15m linéaire, parallèle à une façade largement ouvrable lors des beaux jours pour offrir une mise en scène à la dégustation de bières artisanales digne des guinguettes du début du siècle dernier.
Do you speak PyeongChang ? 032
Code
LAU
Lieu
Lausanne, Ch
Typologie(s)
Scénographie,
Échelle
M
Maîtrise d'ouvrage
Fondation
Matériaux
Bois, Papier,
Mission
Complète,
Année
2018
Lauréat du concours de scénographie de exposition « Passions Connected » en Décembre 2016, la proposition de Bunker-Palace repose avant tout sur un savant mélange entre tradition et modernité Coréenne en y insérant une sélection de production d’oeuvres et d’installations artistiques contemporaines. Une grande partie de la scénographie reprend notamment des principe de tramage du bois traditionnel ou le principe du drapeau vertical en signalétique. L’utilisation de la projection pour une grande part du contenu de exposition et la création d’une visite « connectée » pour le visiteur donnent à percevoir au visiteur l’aspect à la pointe du hi-tech de la Corée du Sud.
Lauréat du concours de scénographie de exposition « Passions Connected » en Décembre 2016, la proposition de Bunker-Palace repose avant tout sur un savant mélange entre tradition et modernité Coréenne en y insérant une sélection de production d’oeuvres et d’installations artistiques contemporaines. Une grande partie de la scénographie reprend notamment des principe de tramage du bois traditionnel ou le principe du drapeau vertical en signalétique. L’utilisation de la projection pour une grande part du contenu de exposition et la création d’une visite « connectée » pour le visiteur donnent à percevoir au visiteur l’aspect à la pointe du hi-tech de la Corée du Sud.
« la chambre chronoscopique »
Exposition du 4 février au 7 février 2016
Située dans une ruelle cachée et étroite, typiquement parisienne, la galerie Nivert-Carzon a depuis plusieurs années déjà bien fait son nid dans le centre-ville. Architecturalement, ce lieu m’évoque un « cadre blanc » : sa façade immaculée, ses moulures très modernes, ses deux vitrines symétriques et ondulées comme art déco, son entrée étroite montrant le chemin vers l’intérieur blanc…
En poussant la porte de la galerie, les artistes réfléchissent sur la relation entre leurs travaux et le lieu de l’exposition. L’observation spatiale des artistes et leurs univers créatifs propres font renaître à chaque fois la galerie sous une nouvelle forme, sous un aspect toujours différent, ouvrant également la porte à une pensée sur le lien entre la galerie et l’artiste, l’artiste et l’œuvre, l’œuvre et la galerie, la galerie et la ville… Mise en perspective d’un lieu, mise en abîme de son passé.
« Il né redevient jamais “neutre” comme le “White cube”, ni né retrouve son identité précédente, mais il reste toujours là prêt pour une nouvelle aventure, en attendant que le prochain artiste l’interprète, que la prochaine œuvre le caractérise, qu’elle transforme. »
Lorenzo Benedetti, « Volume 1997 … aujourd’hui », SilvanaEditoriale, 2015
La galerie accueillera en son sein un nouveau modèle de sa propre façade nous donnant l’impression de traverser ce cadre blanc géant et offrant aux promeneurs l’occasion de contempler à nouveau certaines des œuvres des précédentes expositions de la galerie, telle une captation d’événements passés associés au lieu, réapparaissant sous la forme de chambres mémorielles.
Code
NIC
Lieu
Paris, Fr
Typologie(s)
Installation,
Échelle
S
Maîtrise d'ouvrage
Particulier
Matériaux
Carton, Textile, Papier,
Mission
Complète,
Année
2015
« la chambre chronoscopique »
Exposition du 4 février au 7 février 2016
Située dans une ruelle cachée et étroite, typiquement parisienne, la galerie Nivert-Carzon a depuis plusieurs années déjà bien fait son nid dans le centre-ville. Architecturalement, ce lieu m’évoque un « cadre blanc » : sa façade immaculée, ses moulures très modernes, ses deux vitrines symétriques et ondulées comme art déco, son entrée étroite montrant le chemin vers l’intérieur blanc…
En poussant la porte de la galerie, les artistes réfléchissent sur la relation entre leurs travaux et le lieu de l’exposition. L’observation spatiale des artistes et leurs univers créatifs propres font renaître à chaque fois la galerie sous une nouvelle forme, sous un aspect toujours différent, ouvrant également la porte à une pensée sur le lien entre la galerie et l’artiste, l’artiste et l’œuvre, l’œuvre et la galerie, la galerie et la ville… Mise en perspective d’un lieu, mise en abîme de son passé.
« Il né redevient jamais “neutre” comme le “White cube”, ni né retrouve son identité précédente, mais il reste toujours là prêt pour une nouvelle aventure, en attendant que le prochain artiste l’interprète, que la prochaine œuvre le caractérise, qu’elle transforme. »
Lorenzo Benedetti, « Volume 1997 … aujourd’hui », SilvanaEditoriale, 2015
La galerie accueillera en son sein un nouveau modèle de sa propre façade nous donnant l’impression de traverser ce cadre blanc géant et offrant aux promeneurs l’occasion de contempler à nouveau certaines des œuvres des précédentes expositions de la galerie, telle une captation d’événements passés associés au lieu, réapparaissant sous la forme de chambres mémorielles.